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81170 Cordes-sur-Ciel France
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DANSEUSE ET CHORÉGRAPHE
DÉMARCHE ARTISTIQUE
«
Le tragique ne peut se dire que
par la poésie. Notre-Dame du sleeping est le
manifeste poétique de Fabienne Larroque. À plus de 40 ans, Fabienne danse. Elle a atteint la maturité et la conscience plus
exigeantes de son art, par une recherche qui combine le dépouillement et la
nuance. Elle a construit patiemment sa voie dans un échange constant entre
pédagogie, interprétation et création. Elle va au coeur des choses, se posant
les questions les plus simples, augmentant et repositionnant chacune de ses
réponses par le résultat de sa dernière recherche. Elle aborde la danse par
l’étude du mouvement et nous voici riches d’un univers entier : de la naissance
du geste par l’exploration du souffle, son rapport à l’espace - sol compris -
sa qualité, et ce passage - si ténu et pourtant si essentiel - au suivant. Intériorité,
écoute et maîtrise de celle-ci avant la formalisation, l’agencement et la
combinaison de structures. Ce qui donne comme résultat visible pour qui la voit
danser une richesse de coloration, de matière, à chacun de ses gestes. A la
manière de la musique spectrale, elle compose et stratifie sa danse de
l’intérieur du geste, en travaillant chacune de ses composantes.» Jacqueline MAGNIEZ Festival Auch Danse
Musique Contemporaines 1996
Notre-Dame du sleeping-car, solo signé
en 1995, inspiré du livre d'Allan Weiss "Les jardins à la française et la
métaphysique du XVIIème - Miroirs de l'infini" déterminera ses choix
esthétiques en matière chorégraphique : Danser hors-les-murs du théâtre/
Chorégraphier in situ. Avec des traversées en jardins zen, orientaux et
moyens-orientaux, ce solo sous-titré "Danse de vanité", ramenait
immanquablement à celui d'Eden qui s'inspire du livre d'Allan Weiss "Les
jardins à la française et la métaphysique du XVIIème, Miroir de l'infini."
La musique est des compositeurs György Ligeti et Pascal Gaigne.
A partir de cette création, les choix
esthétiques de Fabienne Larroque s'affirment : Mettre sa danse en relation avec
la musique contemporaine, l'architecture, le paysage, la matière organique,
végétale et minérale Replacer la danse dans un rituel, sacré ou profane, qui
re-lie monde intérieur et monde extérieur. Penser la danse comme une
méta-physique en associant au mouvement corporel, le mouvement d'une pensée. Le
rythme, dans son étymologie "reo", qui s'écoule, devient un vecteur
de passage. A la discontinuité temporelle et spatiale denotre quotidien, elle
propose une continuité de mouvement où la pensée se glisse, telle un flux
sanguin, dans la chair, les muscles... un flux sanguin, dans la chair, les
muscles...
PRÉSENTATION
De Toulouse où elle est née en 1952, et où elle crée une École
Contemporaine de Danse Flor d'Aïga sur une péniche du canal du Midi, à Cordes
sur Ciel où elle s’installe en 2015 pour y déposer son expérience de plus d'une
trentaine d'années d'actrice et témoin curieuse du foisonnement créatif de la
danse, Fabienne Larroque entend mêler lieu patrimonial et création
contemporaine, en revendiquant son appartenance à la terre d'Occitanie.
Ouverture sur tous les arts –
collaborations Fabienne Larroque a fait les
grands jetés que la vie lui proposait, de sa région Midi-Pyrénées, avec la
chorégraphe-clown Clo Lestrade (1983 à 1990), Caroline Dudan à Toulouse
(1982-1983) et à Niort (1990 à 1992), jusqu'en Andalousie avec Salud
Lopez-Octubre Danza (1993 à 2001).
En 2012, elle ouvre le champ de sa recherche au monde des arts
numériques avec les artistes plasticiens du collectif patch_work- arts
émergents. Un partenariat intense se construit au cours de performances
-eNtre et La flaque, installation interactive de Mathilde Murat
-Metabody 2014 Hors Champs
de Mathilde Murat et Claire Sauvaget -
-Metabody 2014 Performance avec Jean-Matos
-Morphée installation interactive de Mathilde Murat, Mathilde Lalle,
Grégory Marteau.
Nuit des Musées, musée St Raymond, Toulouse 2013
-Waves -Aubadja performance création 2018 château Ephémère- Le
Générateur, Paris
-Faire parler les murs- Aubadja projet 2019 Fort de Condé-France
-Les Géantes Agiles du
plasticien multimedia Claude Jeanmart (Arts dans Tous les Sens – Malvoyants,
Ariège2017). Elle collabore aux séries (exposition Guatemala 2016 ) Les Géantes
par Monts et par Vaux (exposition Guatemala 2018).
coda norma
Aboutissement d'une carrière ouverte sur tous les arts, Fabienne
Larroque crée en 2006 la compagnie de danse coda norma et partage toutes les créations chorégraphiques avec le
compositeur François Donato, l'éclairagiste et scénographe Christian Toullec,
la plasticienne Anne Bacquié, auxquels viennent se joindre, suivant les
arguments, artistes de la danse, littérature, art marionnettique, arts plastiques, arts numériques, cinéma.
Orients d’Occitanie
Fabienne Larroque valorise les liens entre les deux rives de la
Méditerranée. Depuis le spectacle Une
femme normale-à-en-mourir de Jan Fabre, première création de la compagnie coda norma, réalisé avec Fabio
Ezechiele Sforzini, comédien et metteur en scène, avec lequel elle mène une
recherche sur l'Alchimie Corps-Texte depuis 10 ans, jusqu'en 2013 où Mila Nuèits e Una de Mai ouvre la
trilogie Gravetats, s'inspirant de
l'univers des Mille et Une Nuits et qui s'inscrit dans une démarche culturelle
des Orients d'Occitanie.
Le deuxième volet Le
chasseur de gravité création chorégraphique transmedia de coda norma 2016-2017 réunit une équipe
de 10 artistes et croise plusieurs arts. En juin 2017 Le chasseur de gravité a été invité par le Musée d'Art Moderne et
Contemporain de Cordes-sur-Ciel : exposition, spectacles, accueil de scolaires.
Entre, installation interactive de Mathilde Murat, était au coeur de la
scénographie du spectacle Le chasseur de
gravité
Partenariat :
-A Toulouse : Fondacion Occitània, Centre Chorégraphique
Régional Occitanie, Université Jean-Jaurès, Mairie, Quai des Savoirs, Centre
Culturel Bellegarde, studio éOle, Friche St Simon
-A Cordes-sur-Ciel : Mairie , Association Départementale du
Développement des Arts 81, Réseau Ecoles du Pays Cordais, Théâtre Le Colombier,
Médiathèque, Musée d'Art Moderne et Contemporain
Art contemporain et patrimoine
occitan
Installée à Cordes-sur-Ciel depuis 2015, l'environnement
médiéval pousse Fabienne Larroque à affirmer son intérêt pour relier art
contemporain et patrimoine. Elle réunit historien, poète, philosophe et
architecte médiéval pour écrire un projet Vers
Cordes 2022, évènement célébrant le 800ème anniversaire de la construction
de cette Cité.
La place de la femme au XIIe lui sert d'argument pour revenir
sur les figures féminines qu'elle aura évoqué dans ses créations précédentes.
Mille et une nuits, amour courtois, catharisme, ésotérisme, mythologies,
d'Orient en Occident, elle s'interroge sur le sacré et la danse.
Cet aboutissement en "Opéra" ferme le Livre des Mille
et une nuits et ouvre un nouvel univers.
En 2019 Claude Sicre, musicien des Fabulous Trobadors, l'invite
à créer avec un groupe de musiciens et danseurs, un " bal pionnier" Aborigénious, où "les nouvelles danses primitives du Quercy-Rouergue" côtoieront
traditionnel et contemporain. Cette recherche est produite par Escambiar à
Toulouse et soutenue par l'Universitat Occitània de La Guépia dans le Tarn,
Festival Estivada ville de Rodez en Aveyron, Région Occitanie Total Festum,
entre autres.
La transmission
L'enseignement de la danse a, tout au long de son parcours,
suivi la recherche en création de Fabienne Larroque. Dans son engagement, la
transmission est toute aussi intense et primordiale pour la direction d'une
Unité de Recherche en Danse contemporaine à l'Université Jean Jaurès à Toulouse
de 1984 à 1991, de formation de danseurs et d'acteurs dans les compagnies
qu'elle accompagne en création de spectacles, qu'en milieu associatif et scolaire.
Depuis 2016 Fabienne Larroque chorégraphie les spectacles mis en
scène par Malika Gessinn au sein du groupe formé en hôpital psychiatrique dans
le département de l'Ariège, action ayant le soutien de la DRAC Occitanie Culture et Santé, le Centre
Ressources Régional Culture Handicap.
Un enjeu majeur de CODA NORMA est la réflexion sur le
rapprochement entre la population, l’œuvre et l'artiste.
En 2018 coda norma et
le MAMC sont invités à rejoindre le programme Parcours Danse au Musée, dispositif
phare de la mission danse de l'Adda81, avec une œuvre de Joan MIRO, choisie
dans la collection du MAMC de Cordes : rencontres scolaires et création de La corrida de l'oiseau pour la Nuit
Européenne des Musées, Petite forme
dansée inspirée de cette œuvre. Ce partenariat avec le musée et la ville de
Cordes est reconduit en mai 2019 autour de l'installation du plasticien et
compositeur Arno Fabre "Les Souliers-Quintet" avec le projet Pas à pas.
FORMATION
Issue d'une solide formation en danse classique, accompagnée par
son professeur Annie Cuinier-Quinquis, danseuse et circassienne, suivi d'un
cursus à l'Université de Sciences Paul Sabatier à Toulouse en Option Danse à
l'Unité d'Enseignement et de Recherche en Éducation physique et sportive de
1972 à 1977, Fabienne Larroque s'intéresse autant aux danses traditionnelles du
monde, qu'aux différents courants de danse contemporaine.
De l'occident à l'orient, elle choisit ses maîtres à danser:
Ingeborg Liptay, Odile Duboc, Caroline Marcadé, Hideyuki Yano, Min
Tanaka,François Verret, Mark Tompkins, Hervé Diasnas, Saburo Teshigawara.
PROJETS ET CRÉATIONS
1995 : Notre-Dame du
sleeping-car
2006 : Une femme
normale-à-en-mourir
2011 : D'Acquacrea
2013 : Polymorphose
2013 : Mila Nuèits e Una de Mai – volet 1 de la
trilogie Gravetats
2017 : Le chasseur de gravité – volet 2 de la
trilogie Gravetats
2018-2019 : La
corrida de l'oiseau/ Pas à Pas
2020 : création du volet 3 de la trilogie Gravetats
2021 : Diffusion de la
trilogie Gravetats
2022 : Feminine Circus
Opéra
EXTRAITS DE PRESSE
"Représenter des passages de la vie de
Shéhérazade en danse contemporaine est en fait logique, en effet, dans le
moindre geste une émotion apparaît et un tableau se créé. C’est une
représentation à nu du corps, une expérience à coeur ouvert du danseur d’un
thème qui lui est « chair ». Fabienne a réussi, avec une grâce et une agilité,
à mettre en action des tableaux de la vie de cette femme, intelligente et
fragile. (...) face aux gestes minimisés jusqu’au bout des doigts, ces derniers
sont tellement intenses que notre perception change, on ne voit que beauté du
geste et incarnation du personnage. Le tout est souligné par la simplicité du
mouvement et l’accompagnement de bruits, musiques, paroles, voix, lumières.
Magique !"
Marie-Alix Molinié-
spectatrice de Mila Nuèits e Una de Mai- création septembre 2013
"L’interprétation est très belle, parce qu’on sent que la
danseuse met en scène son aube personnelle, le surgissement de sa propre
matière dans la civilisation. Sa danse est celle de ses muscles, de son corps.
Elle est toute à ça. La chose est très juste, parce qu’on ne pense plus « danse
»." France David- écrivain, danseuse, metteur en scène
"Mais voilà : l’interprète est là, passionnée
et passionnante dans son évidence authenticité à faire vivre un texte du très
provocateur anversois Jan Fabre sur cette femme qui cherche en elle-même, dans
un dialogue d’une profonde sincérité avec un interlocuteur invisible mais très
prégnant, de quel genre humain elle est issue et dont elle est pétrie – comme
de cette glaise originelle dont elle s’enduit littéralement. Fabienne Larroque
est ravissante, sa plastique irréprochable, sa gestuelle expressionniste avec
simplicité. Elle évolue au gré des mots de l’auteur, voix féminine, voix
masculine alternées ou simultanées sur une musique subtilement présente de
François Donato, du collectif éOle. (…) Une performance.
J.A.C, la Gazette du Midi
5-11 décembre 2011
"A mesure que le
spectacle évolue, Fabienne se sublime." Cyriel Tardivel, La Théâtrothèque, 2 novembre 2011
Il y a « une double trajectoire entre la métamorphose du
matériau en même temps qu'un travail de récursivité (dans le texte, les
éléments qui reviennent, dans la bande-son, des variations autour d'objets).
Cette double dynamique est très opérante et donne au texte de Fabre une très
belle densité. Les lumières, la scénographie, la mise en espace, sont cohérents
et justes, les 50 minutes passent très vite !!! » Pierre Jodlowski -Compositeur
"La recherche qu'ont voulu mener la danseuse
Fabienne Larroque et le metteur en scène Fabio Sforzini tiendrait à une exploration
de l'interdépendance du texte et du
corps. Pas de doute sur
leur réussite de ce point de vue, à voir de quelle façon parole et mouvement se
trouvent imbriqués dans cette création (...) Reste que ce travail porte dans
toutes ses composantes la marque d'une longue maturation, d'une réflexion
poussée et d'une réelle maîtrise de ses moyens." Olivier Badia, Le clou dans
la planche-26 octobre 2011.
ET ENCORE...
"Notre-Dame des Profondeurs - Fabienne Larroque a
présenté au Centre Saint Pierre à Auch son premier solo de
chorégraphe-interprète. Elle y déroule une ampleur toute intérieure. La beauté
de Fabienne, c'est elle-même. Que Jacques Chardonne excuse le plagiat. Mais
cette phrase troublante de limpidité, lourde et chargée comme un aphorisme,
sied à merveille à " Notre-Dame du sleeping-car", à sa créatrice et
chorégraphe Fabienne Larroque(...) elle exhale une grâce tragique par delà son
visage et son corps harmonieux." Marie-Laurence Wernert-Sud-Ouest 1995
"Fabienne Larroque est la danseuse avec une énergie vitale qui
déborde son être." (Krisis)Anne Clausse-www. revue-spectacle.com-déc 2004
"Fabienne Larroque, métamorphosée, est très expresive dans ce rôle
de danse théâtre qu'elle endosse à merveille, secrètement habitée sans doute,
par le plaisir malicieux de surprendre et de se surprendre
elle-même."(Krisis) Annie Hennequin-La Dépêche du Midi-15 juin 2003
"Le soleil brillait encore quand à la porte même du Palais
du Roi Don Pedro Fabienne Larroque, danseuse en solo de la cie Le Vent des
Signes, offrit un spectacle profond et dur. "Krisis" - Festival Itàlica-Alcazar de
Sevilla-Diario de Sevilla-1 de julio 2003
"La compagnie française le Vent des Signes a créé hier soir à
Cordoue, l'oeuvre chorégraphique Krisis, au sein du "Festival
Huellas, danse dans des paysages insolites". A travers la force
d'expression de l'interprète Fabienne Larroque, Krisis s'est affirmé dans un
traitement chorégraphique riche (...)." El dia de Cordoba- 28 de junio 2003
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