Qui sommes nous?





Collectif artistique de Midi-Pyrénées, créé en 2006, issu de la rencontre d'individus aux trajectoires différentes dans le domaine artistique ou dans la société civile, sur une proposition de Fabienne Larroque afin de développer simultanément des actions pédagogiques autour de la danse et des projets de création en partenariat avec d’autres structures artistiques.
 
Avec un parcours professionnel de 30 ans au sein de compagnies en France et à l’étranger en tant que danseuse interprète, chorégraphe, responsable de formation de danseurs et comédiens, Fabienne Larroque a senti la nécessité de partager sa longue expérience mûrie au fil des années . 
Un enjeu majeur de CODA NORMA est la réflexion sur le rapprochement entre la population, l'oeuvre et l'artiste. La démarche artistique est de vouloir jouer in situ. Notre principale motivation est de toucher de nouveaux publics et de pouvoir mettre en jeu de façon plus ”ouverte” le temps de la représentation.
De cette intention générale naissent trois directions d’intervention qui forment l’ossature des propositions de CODA NORMA:
- la création
- l’enseignement
- la diffusion
"Ce foisonnement d’actions contribue à la richesse de la proposition. C’est une mise en cohérence et en convergence d’objectifs artistiques,culturels et pédagogiques. Au-delà du parcours étonnant de Fabienne Larroque qui apporte tout son crédit aux propositions, ce projet est aussi une aventure collective, dans le sens où il s’appuie sur des collaborations avec des artistes, créateurs et acteurs culturels de grand niveau.
Ils s’impliquent tous dans le projet, mettant à son service certes leur expérience mais également leur capacité d’innovation, quelle que soit leur discipline artistique, technique ou culturelle.
Mais ce qui prévaut c’est surtout l’enthousiasme et l’enthousiasme n’est-il pas le trait d’union entre l’artiste et son public ? Cet élan de la création qui donne à voir, à penser, à ressentir le monde différemment, qui un instant soulève le voile qui obscurcit notre regard, pour faire de nous, le public, le temps de la représentation ou de la lecture, d’éphémères et émerveillés voyants “.
La richesse culturelle produite par les créateurs se trouve dans la réception publique, elle n’a de signification que dans cette destination. Le public, de façon singulière ou collective en s’appropriant le travail de l’artiste, le recrée en partie. L’énergie créatrice sans cesse renouvelée puise sa force aussi dans cet échange, toujours recommencé." Anne-Marie Casadei

Et encore
Imaginer le projet comme un espace comprenant des réserves et des questions posées
Ne pas attendre: constater au jour le jour
Approcher la diversité avec étonnement
Considérer les limites comme une épaisseur et non comme un trait
Envisager la marge comme un territoire d'investigation des richesses à la rencontre de milieux différents
Manifeste du Tiers paysage - Gilles Clément (extraits)



Fabienne Larroque
Directrice artistique de la compagnie CODA NORMA, danseuse, chorégraphe née à Toulouse, Fabienne Larroque est venue s'installer dans le Pays des Pyrénées Cathares en 2011, et en 2015 dans le Pays Cordais, comme pour y déposer son expérience de plus d'une trentaine d'années, d'acteur et témoin curieux du foisonnement créatif de la danse en France et à l'étranger. Agréée par l'Éducation Nationale, elle intègre le programme danse et expression du projet ECLAIR et codirige avec Salud Lopez les sessions Extension du LaboSLD en région Midi-Pyrénées.http://stageslaboratoriosld.weebly.com/
L'École Contemporaine de Danse






Flor d'Aïga qu'elle crée en 2009 en Midi-Pyrénées, obtient l'agrément du Ministère de la Culture.
                                          © Gwenael Courtet
« À plus de 40 ans, Fabienne danse. Elle a atteint la maturité et la conscience plus exigeantes de son art, par une recherche qui combine le dépouillement et la nuance. Elle a construit patiemment sa voie dans un échange constant entre pédagogie, interprétation et création. Elle va au cœur des choses, se posant les questions les plus simples, augmentant et repositionnant chacune de ses réponses par le résultat de sa dernière recherche. Elle aborde la danse par l’étude du mouvement et nous voici riches d’un univers entier : de la naissance du geste par l’exploration du souffle, son rapport à l’espace - sol compris - sa qualité, et ce passage - si ténu et pourtant si essentiel - au suivant. Intériorité, écoute et maîtrise de celle-ci avant la formalisation, l’agencement et la combinaison de structures. Ce qui donne comme résultat visible pour qui la voit danser une richesse de coloration, de matière, à chacun de ses gestes. À la manière de la musique spectrale, elle compose et stratifie sa danse de l’intérieur du geste, en travaillant chacune de ses composantes » …Jacqueline MAGNIEZ Festival Auch Danse Musique Contemporaines 1996


Pour un complément d'informations- Parcours Création/ Enseignement :
http://codanorma.blogspot.fr

 

© JP Montagné  Elle construit patiemment sa voie dans un constant échange 
entre pédagogie, interprétation et création.



 
Catherine Camusso
Artiste Peintre

 


                                                    

                                                                                                                                                                                                                                                                    
"Catherine Camusso aime mélanger les techniques, et est capable de travailler dans des atmosphères aussi différentes qu'un ensemble chorégraphique ou même un hôpital. A l'hôpital Rangueil, elle a réalisé un ensemble de dessins d'une très grande force. Le résultat est bouleversant, corps nu qui a une beauté autre que celle dictée par les canons académiques. Elle ne travaille jamais avec des modèles professionnels, elle préfère les gens vrais, tels qu'ils sont."
Catherine Huber
"Entre la chute et l'envol, la pesanteur et la grâce (...) une peinture qui échoue sur le rivage de la vie et cherche, sans faux-semblants, directement face au miroir (...) Si la spirale des corps colorés prend le dessus, confusément, ébranlés par la rage intérieure, la fuite en avant d'une énergie aveugle, la "bête", tel un Moloch ammonite, palpite des chairs qu'elle déchire. Cette énergie qui brasse la vie, comme elle enflamme les lignes diffuses des dessins de Catherine Camusso, dansant, tourbillonnant, s'essayant à l'envol."
Véronique Magrini
"Faire face à notre part d'inhumain m'hallucine (...) je regarde, veille, écoute, lis, écris-dessine, saisis, trace, gratte, découvre, déchire, colle, bouche recouvre, comble..., j'assemble entre divagation, égarement et contradiction, exigence et enthousiasme."




Entre 2006 et 2007, elle réalise sur le vif une série "Variations Barbares", Danse et Traces, d'après le texte de Jan Fabre "Une femme normale-à-en-mourir", dansée par Fabienne Larroque.



                                   © Nathalie Grondin
"De ses compositions, parfois une forme, plutôt une créature qu'elle nomme "la bête", surgit aux côtés des corps peints et dessinés avec virtuosité, comme emportés dans un mouvement interne et externe." Catherine Huber
     © Nathalie Grondin

Les deux femmes, dans une volonté barbare, procèdent à une métamorphose, exorcisent la fatalité : Mémoire / Bête / Ange
Je danse, je dis.
Vive et sans pitié, la parole de la femme qui danse appelle la présence du corps.
«  Mes pensées, moi  je les appelle le goût des mots dans mon corps »*




Je vois, je trace.
Dure de l’œil, la femme qui trace fouille pour trouver les figures de l'entrevue, pour rendre au plus juste le trouble et l'éclat, laissant surgir l’exercice du déséquilibre,
délaissant les débris, les restes–morts de la parole.
*extrait  Une femme normale-à-en-mourir de Jan Fabre




  © Nathalie Grondin




                              




Azzedine « Aziz » Boulachrat
Musicien percussionniste

Né à Casablanca, Maroc
La Derbouka, le Djembé, le Balafon sont les instruments de prédilection de ce musicien d’origine marocaine Gnawa ; de même que l’instrument à corde typique de la musique Gnawa, le Hajhouj. Activité indissociable de la pratique de l’instrument, Aziz Boulachrat fabrique et restaure des instruments (titulaire d’un DUT en génie mécanique) tels que la Sanza et le Kalimba.
De 1978 à 1984 il est cofondateur du groupe El Hijra, chants et musiques populaires du Maghreb, concerts en France et en Europe. Il participe à l’atelier de création populaire Archéoptéryx d’Armand Gatti (« la nuit de Cuchulain », « le seuil du Royaume »).


Son parcours de musicien-compositeur-improvisateur le conduit à jouer dans des musiques de film :
Western de Manuel Poirier, musique de Bernado Sandoval, prix du jury Cannes 1997, César de la meilleure musique de film ;
Train d’asile de Rachid Lamar 1984 ;
L’Orsalher Le montreur d’Ours, de Jean Fléchet 1983.
des créations musicales, en concerts :
La vallée de Musique de Jean Laurent Imianitoff
Voix de bois de Jean Laurent Imianitoff
des enregistrements sur disque :
Lo Jai et IE de Rosine et Martine de Peira,
Livre à la salle bleue avec le groupe Drum Pact.

Des créations musique pour la danse : Chorégraphies de Heddy Maalem dont « Oum » en 1990
Accompagnateur de l’enseignement de la danse et animateur d’ateliers et stages de percussions depuis 1980 à Toulouse : Conservatoire Occitan, Dansoir, MJC Roguet, Entité Danse de l’Espace Culturel Saint-Cyprien.
Il développe une relation-passion entre la danse, l’expression corporelle, la voix, la musique auprès d’adultes et d’enfants.
© Nathalie Grondin    Catherine Camusso, Fabienne Larroque, Aziz Boulachrat, château de Mauvesin(31)







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